Sep 27
Météo-France – Chronique d’une mort annoncée
On constatera que le représentant de Météo-France n’est pas sûr de ses propos. Les images satellites ne font pas la prévision… Quelles nouvelles technologies permet d’améliorer les prévisions faîtes depuis Lyon ? Seule une connaissance des phénomènes locaux permet aux prévisionnistes locaux d’apporter un plus.
Dans le cadre du soi-disant réchauffement climatique provoqué par l’Homme il devient urgent de supprimer la mémoire climatique locale, et de concentrer l’information au niveau central !
Jan 17
Si on parlait des abris météo
Ci dessous deux abris météo. Un abri en bois ou plastique petit modèle climatologique, et un abri pile d’assiettes.
Un donne des températures plus élevées quand la température dépasse les 30° . Devinez lequel ?
C’est celui qui est systématiquement installé de nos jours.
Il faut pouvoir valider le réchauffement climatique…
JPS
Déc 21
Triste Nouvelle
Anne Marie Moncelon nous a quitté.
Anne-Marie Moncelon a commencé sa carrière à la station météo de Clermont-Ferrand. Elle l’a poursuivie à Vichy jusqu’à la fermeture du Centre départemental en 2012. Mutée d’office à Clermont-Fd elle a très mal vécu ce chamboulement. Depuis peu à la retraite, elle nous a été retirée trop jeune…
Le Comité météorologique de l’Allier présente ses sincères condoléances à son mari, à ses enfants et à sa maman.
Mar 01
Février 2019 en Côte-d’Or
Concernant Dijon on retrouve bien sûr les caractéristiques hors normes de ce mois de février:
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Ensoleillement record avec 176h (précédent record 159h en 2008, mais les stats d’insolation sont pas très fiables en remontant dans le passé)
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Température maximale record le 27 avec 21,1°C (battant les 19,9°C du 24/02/1990)
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Moyenne mensuelle des Tmaxi remarquables mais derrière février 1926, février 1990…
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Sécheresse très inquiétante des sols superficiels dans la région:
comme le montre le diagramme suivant, l’humidité des sols superficiels (utile aux plantes), ici en Côte d’Or, ça peut-être pire ailleurs, est déjà dans les valeurs records (période 1958-2018).
Mar 20
La casse de Météo-France continue – Merci l’UE
La casse du service public météorologique français continue.
Les syndicats de Météo-France appellent à la grève le 22 mars prochain. Le service national de météorologie devrait perdre 500 postes sur 3000 d’ici 2022. En Occitanie, les centres d’Albi, Blagnac, Montpellier, Nîmes et Perpignan pourraient disparaître. Clermont-Ferrand en Auvergne .
Météo-France veut les remplacer par des prévisions automatisées par ordinateur.
En février dernier, en plein chassé-croisé des vacances d’hiver, les prévisionnistes de Météo France dans les Alpes se sont mis en grève pendant plusieurs jours. “En temps normal, un prévisionniste local corrige les données brutes issues des modèles informatiques suivant les phénomènes qu’il a pu observer par le passé. Pendant la grève, sans prévisionniste, les bulletins météo ont été automatisés mais le supercalculateur a fourni des informations erronées. Résultat, des automobilistes ont été bloqués sur la route car il a neigé dès 200 mètres d’altitude au lieu des 1200 mètres annoncés par le modèle informatique”, raconte Lionel Althuser, délégué CFDT à Météo France.
L’idée pour les grévistes était de montrer ce que pourrait devenir le service national de météorologie si le plan de réforme de la fonction publique (baptisé Action publique 2022) lancé par le gouvernement est mis en application. Selon l’intersyndicale (CFDT, CGT, FO, Solidaires) de Météo France qui appelle à nouveau à la grève ce jeudi 22 mars, “95 emplois seront supprimés dès 2018 et 500 au total d”ici 2022 (sur plus de 3000 postes) alors que Météo-France en a déjà perdu environ 700 au cours des 10 dernières années”. Interrogé par Le Monde, le PDG de Météo-France Jean-Marc Lacave précise que 700 départs à la retraite sont prévus sur la période, “personne ne partira donc de manière forcée”.
Les sites locaux d’Albi, Blagnac, Montpellier, Nîmes et Perpignan amenés à disparaître
Reste que “dans la seule région Occitanie, cinq sites locaux sont menacés de fermeture à terme” selon l’intersyndicale : Albi (8 postes selon Solidaires), Blagnac (18), Montpellier (10), Nîmes (6) et Perpignan (8).
“En France, le nombre de centres locaux de prévision a déjà été divisé par deux depuis les années 2000, passant de 108 à 55 aujourd’hui. Ces dernières années, en Occitanie, des sites ont fermé à Montauban, Saint-Girons et Carcassonne”, rappelle Clément Pesta, délégué CGT.
En revanche, difficile de connaître l’impact de la restructuration sur la Météopole de Toulouse, centre névralgique de Météo-France avec 1000 agents représentant un tiers de l’effectif français.
Le métier de prévisionniste bouleversé
Surtout, les syndicats s’inquiètent du devenir du métier de prévisionniste. Selon eux, la direction de Météo-France privilégie une automatisation des prévisions en se basant sur des algorithmes. “C’est possible sur des territoires très plats. En Angleterre, par exemple, il n’y a plus de centres locaux et cela fonctionne très bien. En revanche, sur les reliefs, les modèles informatiques fournissent des prévisions moins fines, ils peinent par exemple à déceler la limite pluie-neige en montage”, décrit Lionel Althuser.
D’autant qu’avec le réchauffement climatique, les besoins en climatologie pourraient grandir. “Dans les Pyrénées, pour s’adapter au changement climatique (et sortir d’une économie locale dépendante du ski, ndlr), les élus ont besoin de connaître des modèles climatiques. Comment faire avec moins d’effectifs ?”, s’interroge-t-il.
Enfin, le syndicaliste alerte sur le devenir de l’École nationale de la météorologie implantée à Toulouse et chargée de former les futurs agents de Météo France. “La direction parle d’un rapprochement entre l’école et la recherche”. L’intersyndicale défilera avec le cortège du service public le 22 mars dans les rues de Toulouse.
(Article de journal trouvé sur internet )
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