Et puis un jour, on se rend compte que cette énergie « renouvelable » est bien plus marron que verte, tant dans les bilans de projets que dans les comptes de ses promoteurs. Un article de la très sérieuse revue scientifique Nature nous livre une synthèse qui confirme en 2024 des doutes antérieurs dans un gigantesque pavé dans la mare :
Les éoliennes accroissent le CO2 et amplifient le réchauffement climatique.
Les éoliennes sont des bombes à retardement dont on perçoit les dégâts seulement quelques années après leur installation Elles AMPLIFIENT le réchauffement climatique. Les parcs éoliens causent des dommages environnementaux dans un rayon de 7 kilomètres, 15 000 hectares, 150 km2 !… et parfois jusqu’à 20 km. Il faut 5 à 7 ans pour constater les premiers dégâts qui vont s’amplifier par la suite.
Les éoliennes ne parviennent pas à dépasser 20 à 25% de leur puissance annoncée en raison des jours de vent peu nombreux en France. Paradoxe : Elles consomment par contre 80 % des espaces dédiés à l’énergie. Plus de CO2 et moins de végétation : les éoliennes sont parmi les équipements qui dégradent le plus les terres agricoles.
Parmi les dommages constatés, citons : la végétation (NDVI et EVI), l’énergie absorbée par les plantes via la photosynthèse (FPAR), la masse foliaire (LAI), et surtout la forte réduction de la capacité de stocker du CO2 dans ce rayon (GPP).
Parc éolien : un « ami » qui vous veut du mal
En d’autres termes, les chercheurs montrent que les parcs éoliens ont un impact NÉGATIF sur la biomasse/végétation de leur environnement, réduisant la couverture végétale et réduisant la capacité de stockage du CO2. Ils expliquent cela de plusieurs manières.
Les éoliennes peuvent détruire les niches de certaines plantes.
Le bruit et les vibrations émis par les éoliennes peuvent avoir un impact négatif sur le climat et les précipitations de la zone environnante ; En fait, il existe déjà un certain nombre d’études montrant que les parcs éoliens affectent la lumière, la température, l’air et l’humidité du sol, que la rotation des éoliennes génère des vents qui ont non seulement un impact négatif sur le cycle de l’eau de l’environnement, mais affectent également la croissance des feuilles, des effets négatifs particulièrement visibles en été et d’ailleurs l’étudeGao et al. (2023) a montré une croissance réduite des plantes, surtout en été.
Conclusion : la construction de nombreux parcs éoliens n’a jamais pris en compte les impacts à long terme de ces parcs dans une précipitation faite de démagogie et d’affairisme. Telles les affaires de l’amiante, ou du sang contaminé, les graves conséquences ne se révèlent que maintenant, sans parler des problèmes non résolus des immenses socles de béton souterrain, ou du recyclage des pales…non recyclables à hauteur de 250 000 tonnes dont personne ne sait quoi faire. La puissance de la communication ne pourra rien contre les faits scientifiques vérifiés sur une longue période, loin de l’affairisme et de l’influence. Il reste aux pouvoirs publics à se défaire de leurs relations ambiguës avec ce milieu hautement spéculatif et éphémère, et de certains organismes opaques, comme l’OFATE par exemple, organisme public entretenu pour desservir ses membres privés.
LG