En ce moment la grande mode est d’équiper les aéroports secondaires de panneaux solaires. Sur l’aérodrome de Vichy à Charmeil, 12 hectares vont être recouvert de panneaux. Cela n’est pas sans inconvénient.
Les fermes solaires présentent un faible albedo (pouvoir réfléchissant d’une surface) , ajouté au faible rendement de conversion de l’énergie lumineuse en énergie électrique (entre 15 et 20%). Cette caractéristique a pour effet d’augmenter la température de l’air de quelques degrés à proximité de la surface des panneaux. A grande échelle, cet effet n’est pas favorable pour le climat local, surtout par périodes de fortes chaleurs.
Quand il fait plus de 30° l’après midi, la surface des panneaux peut atteindre 75°, ce qui engendre une vitesse de vent ascendante de l air, créant des mouvements d’air latéraux sur le champ de panneaux. Aucune quantification n’a été simulée pour l’instant. Des difficultés dues à la turbulence peuvent elles survenir ? La température mesurée par la station météo va-t-elle augmenter l’été? Nous en saurons plus à l’usage. Une question toutefois, pourquoi les grands aérodromes n’en sont pas équipés pour le moment?