Le Global Climate Intelligence Group (CLINTEL) remet en question l’urgence climatique, soulignant que le réchauffement actuel fait partie d’un cycle naturel et se produit plus lentement que prévu par le GIEC.
« Il n’y a pas d’urgence climatique », a déclaré le Global Climate Intelligence Group (CLINTEL) dans sa Déclaration mondiale sur le climat (pdf), rendue publique en août. « La science du climat devrait être moins politique, tandis que les politiques climatiques devraient être plus scientifiques ». En d’autres termes, la science du climat devrait être moins influencée par la politique, tandis que les politiques climatiques devraient être davantage fondées sur des données scientifiques solides.
Au total, 1 609 scientifiques et professionnels du monde entier ont signé la déclaration, dont 102 en France.
Selon la coalition, le climat de la Terre a varié depuis son existence, la planète ayant connu plusieurs phases froides et chaudes. Ils soulignent que le Petit Âge Glaciaire, une période de refroidissement climatique qui a duré du 16ème au 19ème siècle, n’a pris fin qu’en 1850. Cela signifie que les variations du climat sont un phénomène naturel et que le réchauffement actuel peut être considéré comme une partie de ce cycle naturel.
« Il n’est donc pas surprenant que nous connaissions actuellement une période de réchauffement « , indique la déclaration.
Ils affirment que le réchauffement se produit “beaucoup plus lentement” que ne le prédit le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).
La coalition a également critiqué les modèles climatiques, affirmant qu’ils présentent de nombreuses lacunes et ne sont pas plausibles en tant qu’outils politiques. Selon eux, ces modèles exagèrent l’effet des gaz à effet de serre et ignorent le fait que l’enrichissement de l’atmosphère en CO2 est bénéfique. Par exemple, même si les alarmistes du climat qualifient le CO2 de nocif pour l’environnement, la coalition souligne que ce gaz n’est pas un polluant.