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Fév 18

Vichy Lac, un futur écoquartier !

Londres

Les écoquartiers français sont une vraie arnaque immobilière. Nous allons voir pourquoi, et ensuite, on verra des exemples illustrant les faits évoqués. C’est dans le courant des années 2000 qu’on a commencé à entendre parler d’écoquartiers. Ces quartiers étaient montrés comme plus verts, moins polluants, plus économiques à habiter et plus durables. Mais il y a une différence entre ce qui a été promu et la réalité.

Dans des magazines comme Science & Vie Junior, on pouvait entendre parler d’écoquartiers à l’étranger, comme BedZED, situé dans le quartier de Hackbridge à Londres. À l’époque, c’était novateur, c’était des bâtiments qui consommaient peu, qui avaient une bonne exposition au soleil pour pouvoir réchauffer un peu les logements pendant les mois froids. On nous montrait des habitants qui étaient fiers de dire qu’il y avait de la verdure et qu’ils avaient des factures d’électricité plus basses grâce aux panneaux photovoltaïques.

En France, l’ÉcoQuartier de Bonne à Grenoble est considéré comme le premier “vrai” écoquartier français. Une constatation surtout, c’est moche.

La recette d’un écoquartier en France, c’est simple : vous prenez une vieille friche industrielle, vous enlevez les vieux bâtiments, vous construisez des immeubles neufs moches, et vous rajoutez un parc au milieu et quelques éléments de verdure sur les rendus 3D pour faire “vert”

Les écoquartiers sont souvent conçus par des architectes médiocres. Et ils sont vendus à des acheteurs qui s’en foutent (car ils veulent mettre en location) ou à de futurs propriétaires habitants qui ont des goûts de chiottes. Typiquement le couple de bobos qui se sentent écolos parce qu’ils vont au travail en vélo et parce qu’ils font leurs courses au magasin bio.

Les économies se font sur l’architecture, mais aussi sur la conception. Pour faire écolo, les mairies imposent parfois dans les plans locaux d’urbanisme (PLU) que le nombre de places de parking soit très limité, (ce sera le cas à Vichy) que ça soit dans la rue ou dans les immeubles. Ainsi, beaucoup d’immeubles n’ont pas de parking souterrain, car le maire ou l’adjoint à l’urbanisme n’a pas voulu. Parfois, il y a un parking collectif dans l’écoquartier, mais pas suffisamment de places. Résultat : les habitants qui ont besoin d’une voiture doivent payer un loyer ailleurs pour un parking… ou se garent n’importe où dans les rues environnantes.

Les écoquartiers, c’est en fait une autre déguisement de l’écologie politique (aussi appelée escrologie) et du socialisme en France. Un écoquartier, c’est en fait un quartier avec 30 à 50 % de logements sociaux, une mauvaise qualité de construction, des loyers encadrés pour certains apparts, et beaucoup de trucs qui se dégradent très vite. La différence avec les cités HLM construites dans la deuxième moitié du 20ème siècle, c’est que c’est moins haut, qu’il y a davantage de populations blanches, moins de racailles et moins de délinquances. Passez le taux de logements sociaux à 60 % ou plus et vous verrez le nombre d’incivilités augmenter.

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