Jan 10

Météo France : Pau ferme en octobre 2016

Pau : le centre Météo-France Pau disparaitra en octobre 2016

Le centre Météo-France de Pau-Uzein n'émettra plus.
Météo-France de Pau-Uzein

La fin était annoncée depuis longtemps. Cette fois ci on sait quand. Dans le cadre de ses programmes d’économie, Météo France ferme nombre de ses bureaux à travers l’Hexagone. Le centre de Pau-Uzein était programmé pour disparaître en 2016. Après une réunion en octobre, puis une autre en novembre, la décision de fermeture a été entérinée : Météo-France n’émettra plus depuis l’aéroport de Pau-Uzein en octobre 2016. Les quatre professionnels qui seront encore en poste à cette date travailleront depuis Pau en télétravail pour les centres de Biarritz et Tarbes, qui eux, restent ouverts.

La fermeture du centre de Pau-Uzein inquiète beaucoup de professionnels de la montagne, du tourisme ou de l’agriculture qui craignent des prévisions moins précises. La réponse des cadres de Météo France à Bordeaux est technologique. Selon eux, les nouveaux outils mis en place permettront des prévisions fiables et précises. La réponse ne rassure que très partiellement. Et c’est encore un service de proximité qui disparait.

 

 

Jan 10

Météo France : Vannes ferme !

Météo France : fermeture en cours de la station de Vannes

Les stations Météo France ne font pas tout à fait la pluie et le beau temps. En plein mouvement de centralisation, leur nombre a été divisé par deux pour arriver à 53.

En Bretagne, après Quimper et Saint -Brieuc, c’est au tour de Vannes  de  fermer… Fermer, mais sans vraiment disparaitre !

Depuis 2008  la moitié des station météorologiques de France ont disparu, 53 sur 105. En Bretagne après Quimper et Saint-Brieuc, c’est au tour de la station de Vannes d’être fermée à partir du 1er octobre, après 30 ans de service. La région ne conserve au final que les station Météo France de Rennes et de Brest. Mais contrairement aux autres stations, ici les cinq salariés, qui dépendent dorénavant d’Angers, ont pu conserver la possibilité de rester dans les locaux. Une solution de télé-travail a été trouvé pour chacun d’entre eux.La météo du Morbihan transférée à Brest-Guipavas
Cependant cette station Météo France de Vannes ferme bel et bien officiellement. Toute l’activité dédiée au Morbihan sera récupérée par Brest-Guipavas. Une centralistation, justifiée par l’amélioration des logiciels de prévision, selon la direction mais aussi afin de réduire les effectifs de la fonction publique.

Un transfert préjudiciable à la qualité des prévisions selon les salariés

Un transfert préjudiciable à la qualité des prévisions selon les salariés, qui avaient une connaissance fine de leur département, de sa géographie et de sa climatologie. Pour eux, la technologie ne remplace pas l’expertise humaine, d’autant plus avec l’augmentation des phénomènes climatiques dûs au réchauffement de la planète.
Une politique d’autant plus mal comprise par les salariés à la veille de COP 21.

 

Déc 01

Météo France : le centre d’Auch ferme

Météo – Services publics

Les employés du centre météorologique d'Auch vont rester dans le Gers./ Photo DDM archives Sébastien Lapeyrère
Les employés du centre météorologique d’Auch vont rester dans le Gers./ Photo DDM archives Sébastien Lapeyrère
 

Après de longues années de négociations, le centre départemental de Météo France, ferme aujourd’hui. Mais les météorologues restent à Auch avec de nouvelles méthodes de travail.

L’affaire durait depuis plusieurs années : le centre de Météo France allait-il fermer ses portes ? Dans son programme de restructuration, l’agence de surveillance météo prévoyait depuis 2009 de supprimer les centres départementaux, remplacés par des centres territoriaux répartis selon les exigences locales des relevés de données. Dans cette logique, le centre de Toulouse-Blagnac régit à compter de DEMAIN matin l’observation du temps, l’archivage des données météo et la prévision, pour les départements de Haute-Garonne, du Tarn-et-Garonne et du Gers. Pour autant, le bâtiment de Météo France non loin de l’aéroport d’Auch reste pour l’heure habité. Car les salariés et leur travail restent sur place, au terme des négociations. Le matériel est également conservé.

Ce qui va changer, ce sont les attributions des météorologues, qui vont désormais effectuer leurs tâches en télétravail. Ils devront surveiller le réseau de stations automatiques, comme celle qui est installée près de l’aéroport d’Auch, ou gérer des données qui leur seront transmises par les centres dont ils dépendent désormais. Pour les particuliers ou les entreprises qui ont recours aux services de Météo France, le changement sera invisible. À ceci près que les usagers auront tantôt affaire avec un employé situé au centre de Toulouse-Blagnac, tantôt avec un météorologue gersois ! Si l’interlocuteur central se trouve à Blagnac, le service ne doit pas connaître de baisse de qualité. La fiabilité sera inchangée, et l’amélioration constante des outils de météorologies, tant informatiques que technologiques, et des prévisions, concernera Auch comme le reste de la zone couverte par le centre territorial. Cette évolution continue entraînera probablement à terme de nouveaux changements dans le travail des météorologues gersois.


Le chiffre : 6

stations automatiques >Dans le Gers. L’une des tâches des météorologues dans le département consiste à surveiller les stations de Condom, Auch, Mauroux, Le Houga, Peyrusse-Grande et Lahas entre Gimont et Samatan.


Présent depuis 1984 à Auch

Le centre départemental d’Auch a été ouvert en 1984. Il emploie actuellement cinq personnes, dont un chef de station. Celui-ci sera muté à Toulouse dans le nouveau centre territorial. Les quatre météorologues se voient répartis vers de nouvelles taches. Deux sont affectés au centre de Toulouse Blagnac, un autre travaillera pour le centre territorial basé à Agen, qui couvre le Lot-et-Garonne et la Dordogne, et le dernier est versé à la direction régionale de Météo France au service climatologie. Mais en dehors de réunions ponctuelles, ces employés ne quitteront pas Auch, et rempliront leurs fonctions par télétravail.

Oct 04

Un mois de septembre frais et agité

Un mois de septembre frais et agité

02/10/2015

Après six mois plus chauds que la normale, ce mois de septembre a été marqué par des températures plus fraîches et par deux épisodes fortement pluvieux et venteux en milieu de mois.

La température moyenne a été inférieure à la normale sur la quasi-totalité de l’Hexagone. Seule la Corse a bénéficié de températures légèrement supérieures aux valeurs saisonnières. Proches des normales sur le flanc est, excepté sur les Alpes et le Jura où elles ont été inférieures à la moyenne de plus de 1 °C, les températures ont été généralement 1 à 2 °C au-dessous des valeurs de saison sur le reste du pays. En moyenne sur la France et sur le mois, la température a été inférieure de 0.9 °C à la normale.

Les précipitations ont été excédentaires du Poitou-Charentes à la frontière belge ainsi que du Haut-Languedoc au nord des Alpes et à la Lorraine. La pluviométrie a dépassé 1,5 à 2 fois la normale des Charentes à l’Île-de-France, ainsi que ponctuellement dans le Nord-Est. Elle a atteint 2 à 3 fois la normale du nord de l’Hérault à l’ouest de l’Isère. En revanche, les pluies ont été généralement déficitaires de l’Aquitaine et de Midi-Pyrénées au nord de l’Auvergne ainsi que du Finistère au Cotentin. Le déficit a été encore plus marqué sur le littoral méditerranéen et la Corse à l’exception de la Côte d’Azur, souvent supérieur à 70 %. En moyenne sur la France et sur le mois, la pluviométrie a été légèrement supérieure à la normale.

L’ensoleillement, globalement conforme à la normale sur la quasi-totalité du pays, a toutefois été plus généreux des Pays de la Loire aux côtes de la Manche et tout particulièrement du nord de la Bretagne à l’ouest de la Basse-Normandie avec un excédent supérieur à 20 %.

* moyenne de référence 1981-2010
** moyenne de référence 1991-2010
1 mm de précipitations = 1 litre d’eau par m2

 

Évolution des températures moyennes minimales et maximales quotidiennes en France

Écart à la moyenne mensuelle de référence 1981-2010 de la température moyenne        Rapport à la moyenne mensuelle de référence 1991-2010 de la durée d'ensoleillement

Cumul mensuel des précipitations        Rapport à la moyenne mensuelle de référence 1981-2010 des cumuls de précipitations

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Évènements marquants de septembre 2015

Deux épisodes méditerranéens successifs les 12 et 13 septembre

Deux épisodes de pluies orageuses intenses se sont succédé sur le sud-est de la France durant le week-end des 12 et 13 septembre.

Le 12, tandis qu’un vaste système perturbé gagne l’ouest du pays, des remontées d’air chaud et humide en provenance de la Méditerranée viennent se bloquer sur les Cévennes et génèrent des pluies diluviennes du nord de l’Hérault et du Gard à la Lozère et à l’Ardèche.
Dans le nord de l’Hérault, il tombe plus de 200 mm en 6 heures autour de Lodève où l’on enregistre 336.5 mm en 24 heures ce qui occasionne d’importants dégâts.
On enregistre jusqu’à 385.2 mm en 24 heures à La Vacquerie (Hérault), soit l’équivalent de trois mois de pluies automnales dans cette région. Ce cumul de pluie est une des plus fortes valeurs enregistrées dans le département de l’Hérault en 24 heures.

Du Gard à l’Ardèche, les cumuls atteignent également :
– 264.1 mm à Génolhac (Gard)
– 262.4 mm à Villefort (Lozère)
– 205.8 mm à Lablachère (Ardèche)

Cette perturbation pluvio-orageuse se décale sur la Provence, la Côte d’Azur et la Corse durant la nuit du 12 au 13, puis s’évacue vers l’Italie le 13 en matinée. De fortes pluies accompagnées de violents orages et localement de fortes rafales de vent s’abattent sur le Var et les Alpes-Maritimes ainsi que sur la côte orientale de la Corse en fin de nuit.
En moins de 6 heures, il tombe jusqu’à 115.7 mm à Solenzara (Haute-Corse), 118.8 mm au Luc (Var) et 147.6 mm à Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes).
Sur les hauteurs de Nice (Alpes-Maritimes), on enregistre une pointe de vent à 112 km/h.

Après une accalmie, une nouvelle perturbation active arrivée sur la moitié ouest du pays en début de journée gagne le Massif central dans l’après-midi puis le flanc est en soirée, tandis que dans le flux de sud, des précipitations remontent du golfe du Lion. De nouvelles pluies orageuses intenses touchent les régions s’étendant du nord du Languedoc aux Cévennes jusqu’à la Drôme.
On relève en 6 heures des cumuls de précipitations particulièrement importants, voire localement exceptionnels comme à Grospierres (Ardèche) où un record est battu avec 246.5 mm en 12 heures, dont 242 mm en 6 heures.
Dans la Drôme, les cumuls de pluie atteignent 160.7 mm en 24 heures à Montélimar dont 153.9 mm en 6 heures.

Suite à ces deux épisodes, les pluies cumulées sur les 2 jours dépassent 150 à 200 mm du nord de l’Hérault à l’ouest de la Drôme, atteignant 202.7 mm à Montélimar (Drôme), 268.6 mm à Villefort (Lozère), 275 mm à Colognac (Gard), 385.6 mm à La Vacquerie (Hérault) et 388.5 mm à Grospierres (Ardèche).

Cumul des précipitations sur deux jours du 12 au 13 septembre 2015

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Passage de l’ex-cyclone “Henri” le 16  septembre

Le mercredi 16 septembre 2015, l’ancienne dépression tropicale “Henri” (ou ex-cyclone “Henri”)  est rentrée sur la France par le golfe de Gascogne puis s’est décalée en cours de journée sur la Manche, puis sur la mer du Nord avant de s’éloigner vers la Scandinavie le jeudi 17. Sur son passage, les vents se sont renforcés sur le pays. D’autre part, la traîne très active à l’arrière s’est accompagnée de fortes précipitations et de violentes rafales.

Dans le Sud-Ouest, les pointes enregistrées ont été comprises entre 80 et 100 km/h de la Gironde au Limousin, au Poitou-Charentes jusqu’au sud des Pays de la Loire. En Midi-Pyrénées et dans le sud de l’Aquitaine, elles ne dépassent pas les 40 à 70 km/h, sauf en altitude avec 195 km/h à Iraty (Pyrénées-Atlantiques – Alt. 1427 mètres). Ces vents forts sont accompagnés d’averses puis d’orages l’après-midi. D’autre part, une tornade est observée en Charente-Maritime de Chaniers à Sonnac.

Dans le Centre-Est, en début d’après-midi, l’épisode de vent fort a concerné le Limousin, l’Auvergne, Rhône-Alpes, ainsi que les régions de la vallée du Rhône au val de Saône. Les vents de sud ont soufflé entre 13h et 23h avec des rafales atteignant souvent les 100 à 120 km/h dans la région lyonnaise et dans les départements voisins, valeurs peu fréquentes pour un mois de septembre. Les dégâts ont été nombreux, car les arbres avaient encore leur feuillage et la végétation était déjà fragilisée par les sécheresses du printemps et du début d’été.
Cet épisode de violents vents de sud a été suivi, du mercredi soir au jeudi matin, par le passage d’un front froid actif pluvio-instable. Celui-ci a généré des orages et surtout de forts cumuls de pluie, de l’ordre de 40 à 70 mm en quelques heures sur la quasi-totalité de Rhône-Alpes, et dans une moindre mesure en Auvergne. Si ces pluies ont été fortes, elles n’ont néanmoins pas été exceptionnelles. En Ardèche, les cumuls de pluie quotidienne ont atteint 100 mm et ponctuellement 200 mm sur 2 jours.

Dans le Nord-Est, une ligne de grain a balayé la Bourgogne, la Champagne-Ardenne et la Lorraine avec de violentes rafales de vent souvent supérieures à 120 km/h.

Durant l’épisode, les vents violents ont causé de nombreux dégâts.

Les rafales de vent les plus remarquables mesurées le 16 septembre 2015 :

– 107 km/h à Saint-Etienne (Loire)
– 121 km/h à Lyon-Bron (Rhône)
– 135 km/h à Saint-Dizier (Haute-Marne)
– 135 km/h à Clamecy (Nièvre)

 

Estimations des rafales maximales de vent sur la France, du 16/06/2015 à 00h UTC au 17/09/2015 à 00h UTC
Estimation des rafales maximales sur la France du 16 au 17 septembre 2015

Août 05

A propos de la sécheresse

Enfin un peu de pluie mais que cela est dur, dur comme le sol aussi  sec qu’en 1976, 2003 ou encore 1964.
Le résumé de juillet par Météo-France donne une bonne idée des températures et pluies sur la France (lien ci-dessous)
Côté records, nous avons battu celui du nombre de jours avec plus de 35°C pour un mois de juillet mais pas celui de la moyenne mensuelle de température détenu par 2006 suivi de 1983. Enormément de soleil aussi.
Des mois de juillet sec et chaud il y en a déjà eu mais en conjuguant la sécheresse, la canicule et le vent du nord, là c’est très rare !
Ci-dessous l’état hydrique des sols superficiels (ceux alimentant les plantes)  en écart à la normale. Les Alpes ont reçu des orages en juillet, tout comme les Pyrénées, la Normandie et la Bretagne.
La nature souffre bien sûr , j’ai remarqué les bouleaux qui sèchent, les saules marsault, les arbustes…

Juil 26

Maudite sécheresse

Il n’a pas fallu bien longtemps au dieu soleil pour évaporer les réserves en eau du sol patiemment accumulées au cours des mois précédents, voire carboniser les plantes et arbustes notamment dans les zones caillouteuses ou sableuses au moindre potentiel de rétention.

La situation hydrique est dorénavant grave puisque comme en attestent les diagrammes suivants le ratio SWI (Soil Wetness Index) , indice de sécheresse agricole, indique un niveau équivalent à 1976 ou 2003, bref le record sur environ 60 ans.

ici on peut comparer l’année 2014 et 2015 en Côte d’Or. En bleu l’année 2014 voyait un niveau de sécheresse très sévère en juin, plus sévère que cette année, mais qui pris fin brutalement avec les fortes pluies de juillet (140 mm chez moi).
En 2015 (courbe rouge) les sols sont bien alimentés jusqu’en début mai où l’on dépasse même la moyenne (trait bleu fin) puis c’est la descente avec un mois de juin chaud et sec et là pas de miracle , juillet et sa canicule provoque la chute inexorable de l’indice de sécheresse.

Juil 03

Vichy ça chauffe!

2010-septembre 020 Vichy, ville la plus chaude d’Europe le mercredi 1er Juillet 2015

Selon les relevés de la station météo automatique de Météo-France à Vichy-Charmeil, c’est à Vichy que la température a été la plus élevée en France.
En effet mercredi, la France a enregistré de très fortes chaleurs. Le pic européen a été enregistré à Vichy, dans l’Allier. Entre 17h et 18h, le thermomètre a atteint 40,1° dans la cité thermale, faisant d’elle la seule ville d’Europe à avoir officiellement dépassé le seuil des 40°.
Le record de 41,2°C du 31 juillet 1983 n’a cependant pas été battu !
JPS

Mai 06

Précipitations du 3 mai

 Carte couvrant le Centre-est, remarquer les 290 mm à la station des Gets , très rare, grosses quantités aussi sur Thônes, le val d’Arly.
Au contraire le très fort vent d’ouest en altitude responsable de l’entassement des pluies sur les reliefs de l’est Rhône-Alpes, a complètement asséché les pluies en aval des monts d’Auvergne , d’où les faibles quantités en Limagne, vallée de la Loire, Haute-Loire , Ardèche, vallée du Rhône. C’est l’effet de Foehn.
Le massif du Forez bénéficie toutefois de son altitude pour intercepter 50 mm.

 
Ci-dessous l’état des sols après cet épisode : sols saturés en Bleu foncé presque partout sur Bourgogne Fche-Comté et est du Rhône.

  On peut comparer à l’année dernière même époque

Cliquez

Avr 27

Décès de Michel Durez

Scanned-image-1Nous avons appris avec tristesse le décès du Président du Comité Météorologique de l’Allier. Décès survenu le 4 avril 2015.

Monsieur Michel DUREZ

Chevalier de l’ordre du Mérite Agricole

Survenu dans sa 84 ème année.

Nous présentons à sa famille nos sincères condoléances.

Les membres du Comité.

 

Jan 26

Et pourtant le Bourbonnais est “Pauvre” en vent !

L’éolien n’est pas la solution dans l’Allier !

Un article paru le 26 janvier 2015 dans le quotidien régional La Montagne fait le point sur l’implantation d’éoliennes en Auvergne.  Notre département de l’Allier est considéré comme potentiellement intéressant par l’étude diligentée par l’ADEME. Malheureusemnt cette étude est biaisée et Francis Lesage-Catel après une contre étude approuvée par Jean Pierre Sigaud ancien responsable de Météo-France pour l’Allier l’a bien démontré. La station climatologique de Commentry effectuant une mesure de vent à 40m a prouvé que l’étude de l’ADEME surévaluait de façon significative le potentiel éolien sur le département…

Nous avons, d’autre part, démontré que le rendement à 100m des éoliennes variait entre 5 et 12%; les valeurs les plus élevées se situant dans la montagne bourbonnaise.

Cette étude est disponible sur le site d’Allier Citoyen, ainsi que sur le présent site à la rubrique Climatologie-Potentiel Eolien

JP Sigaud

 

Extrait de l’Article du journal :

1. Le contexte régional. Malgré une volonté politique qui affiche des ambitions, notamment avec un Schéma régional climat air énergie (SRCAE, voir par ailleurs) qui prévoit un volet éolien visant à produire une production de 800 MW à l’horizon 2020, la région est donc assez modestement équipée au regard, par exemple, de la Picardie ou du Poitou-Charentes. Et avec une capacité de 39 MW, son parc le plus puissant est très loin de la ferme géante du Pas-de-Calais dont les 70 éoliennes annoncent 140 MW? …..

Bref, à la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) on rappelle la prépondérance du bois et de l’hydraulique au chapitre de la production régionale d’énergies renouvelables……

5. L’Allier. Avec trois parcs (9 mâts) en service, l’Allier est un peu le parent pauvre de la région éolienne. Mais le patrimoine du département vient de pratiquement doubler, mardi dernier, avec la mise en service, à Saint-Nicolas-des-Biefs, en Montagne bourbonnaise de sept éoliennes, qui s’ajoutent aux huit déjà installées, un peu plus loin, au dessus de la vallée du Sichon, au Chemin de la Ligue.

Trois autres permis de construire ont été accordés, dont celui de Biozat. Mais la cour administrative d’appel vient d’annuler les permis des éoliennes n° 1 à 6 sur Courçais/Viplaix/Mesples (3 mâts restent autorisés). Enfin, à Chazemais, l’instruction du dossier ICPE est suspendue à un contentieux : en octobre, le Conseil d’État a annulé le permis de construire pour les 9 éoliennes qui formeraient le parc le plus puissant du département avec une capacité de 22 MW. 

 
Anne Bourges
anne.bourges@centrefrance.com
(*) Territoires communaux identifiés dans le cadre du SRCE (copiloté par la Région et l’État) comme pouvant accueillir un développement éolien, mais sans préjuger de la décision des communes et opérateurs.

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