Températures, précipitations, ensoleillement…

Voici la carte des pluies tombées entre le vendredi 6 et le dimanche 8 septembre 

code couleur: en rouge >70 mm , orange: 50/70 mm, orange clair: 30/50 mm, jaune : 20/30 mm

Pré-Alpes, Vercors, Loire, Bugey, Haut Doubs ont bien pris parfois 100 mm

Bourgogne, haut Beaujolais on à du 40 mm par endroit.

Mini tornade : comment un tel phénomène peut-il se produire ?

Faute de station de mesure implantée dans ce village isolé de 180 habitants, Météo France n’a pas pu recueillir de données techniques précises (notamment la vitesse des vents) sur la mini-tornade. Un prévisionniste du siège départemental, à Aulnat, avance néanmoins quelques explications.

L’alerte était donnée. « La vigilance orange en vigueur entre samedi soir et dimanche matin visait justement à alerter sur la possibilité d’orages localement très violents, rappelle le spécialiste. Ceci dit, un phénomène brutal et très circonscrit comme celui-là se joue à une micro-échelle, et nous échappe. Nous ne sommes absolument pas en mesure de l’anticiper ».

Une conjonction de facteurs. « Le contexte était propice à un épisode de ce type, avec un air très froid en altitude, et des sols surchauffés. Une confluence de vents s’est certainement produite, provoquant un effet de convergence. Dans ces situations, la masse d’air s’élève dans les basses couches de l’atmosphère. Au final, il peut y avoir l’apparition d’un “tuba” et la formation de tourbillons qui redescendent jusqu’au sol. On peut alors parler de mini-tornade ».

Des vitesses de vents variables. « Lors de tels phénomènes, les vents atteignent des vitesses très élevées, mais pas forcément extraordinaires. Des rafales de 120-130 km/h, sur un temps très bref, peuvent suffire à faire plier des dizaines d’arbres et à arracher des toitures ».

Débriefing. « Une analyse détaillée de cet événement sera faite dans les prochaines semaines. Nous aurons alors une vision beaucoup plus précise de ce qui s’est réellement passé ».

                                                                                                                                    Stéphane Barnoin

Une mini-tornade dans l’Allier à Bourbon-l’Archambault

La cheminée n’a pas supporté la tornade. – Blanchard Daniel

Météo-France n’interroge plus la station de St Pourcain-sur Besbre proche de Dompierre sur Besbre. Après Montluçon Ville une nouvelle station a disparu. Ainsi le Comité météo de l’Allier  va cesser de payer la location de la ligne téléphonique de cette station.

La destruction du réseau climatologique de l’Allier se poursuit. Si il n’y avait que les stations météo automatiques !!!!

Le 30 juin 2013 au soir, le Centre Départemental Météo de la Mayenne a définitivement fermé ses portes. Un centre qui n’aura vécu que bien peu de temps puisque la Mayenne fut l’un des derniers départements à être doté d’un centre départemental de la Météorologie, lors de la décentralisation des services publics dans les années 1980/1990. Après l’Ille et Vilaine et les Côtes-d’Armor, c’est au tour de la Mayenne de perdre son centre départemental, peu de temps après la fermeture de Quimper.

Le changement c’est pour plus tard. Les gouvernements changent, la casse du service public continue.

Le Ciel Unique Européen phase 2 (ou SES2+ en jargon). Pour les services météos à l’aéronautique, le PDG de Météo-France est tout à fait en accord avec l’analyse de Force Ouvrière : la Commission Européenne cherche, contre l’avis de la majorité des États (France et Allemagne en tête), à remettre en cause la liberté de choix de chaque pays d’un prestataire unique interne qualifié ; mais elle finirait de cette manière par casser délibérément le modèle économique de la plupart des services météos européens (Météo-France ou DWD), alors que ceux-ci investissent massivement depuis longtemps dans l’observation au profit de la sécurité aéronautique. Ce SES2+ reviendrait à donner les charges aux États et à privatiser les bénéfices des services à l’aéronautique. C’est totalement inadmissible !